prothèse

Columbus Zona sur mesure par Obsen Cycles, une forme de récompense pour mon petit exploit.
je crois que je n'aurais pas réussi à me soigner très longtemps...

nouveau record

1642kms ce mois-ci!
52 par jour, mais j'avais réussi à passer sous la barre des cinquante!
je me soigne!

brûler

après deux semaines d'oisiveté totale - en plus du boulot j'ai quand même cédé au plaisir de traverser la Beauce pour aller voir les grands parents à vélo, en prenant le train pour m'épargner les banlieues, où je me suis aperçu qu'il me fallait carrément un sevrage quand j'ai commencé à me sentir mal de ne même pas faire cent kilomètres mais seulement 90!- je me livre enfin à une orgie de lecture et de vidéos traitant des sujets qui me préoccupent: écologie, mondialisme, domination et manipulation.
et je m'aperçois avec le recul que dans l'acharnement que je me suis imposé sur cette année 2012, le plus grand profit que j'en ai tiré n'est ni la gloire ni le diamètre de mes cuisses ni la paire de Mavic, mais probablement la plus grande cure de désintoxication à la consommation que j'aie pu vivre, loin devant les voyages ou retraites forcées ou vacances à la dure, dont on revient en général pour se vautrer à nouveau et avec plaisir dans la facilité, peut-être un peu moins, sinon plus. il arrive en effet un moment dans le courage où l'avantage matériel n'est même plus un soulagement ni une distraction. il ne reste que de vivre et brûler le temps comme les calories ; rencontrer, entendre, jouir ou souffrir même, valent mieux qu'acheter, recevoir ou posséder.
cette drogue de la consommation qui n'est jamais accusée par notre société qui s'acharne tant à décrier les petites drogues que l'on peut fumer et boire avec modération.

rechute

je sais pas, par habitude, par réflexe, pour le beau temps ou par solidarité avec l'ami qui voulait rouler...
mais cette fois je crois que je vais essayer de me forcer à arrêter parce qu'il faut que je me refasse une santé.

statistiques

Statistiques

22159kms sur route et 18001kms de coursier soit

+40000kms, soit environ 19.000.000 de tours de roue, 1730h de selle (72 jours)

3 cadres en acier, Columbus Neuron : Time – 14385, Hinault – 15770, Roche – 10016

montés en Shimano 105 10v, en 49/36 avec 12/25 et 49/39 avec 12/27

à l'exception de 2484kms parcourus avec les Mavic Cosmic SLS gracieusement prêtées par le fabricant, kilométrage global effectué sur des roues montées de mes mains : une paire de Dura Ace C24 remontée, une paire de Dura Ace 7700 sur jantes OpenPro, une paire de moyeux DT350 sur jantes Easton, une paire de Ksyrium Elite remontée sur de nouveaux moyeux.

moyenne par jour : 110, semaine : 770, mois : 3336k

plus gros retard sur planning : 2042k le 19.02, avance de 540 le 16 décembre

plus petite journée le 3 août 4kms, plus longue 30 mai 342k.

Premier objectif de 100/jour atteint le 27 novembre, soit +36600

petite semaine : 312k (février) 44/jour, plus grosse 1390k (octobre) 198/jour

petit mois : 2412k (janvier) 78/jour, plus gros 4460 k(octobre) 144/jour

jours non roulés : 23 dont 10 beaux, 13 de pluie ou neige

plus longue période sans repos : 57 jours (plus petite journée à 47k)

sorties route (hors boulot, quais ou Longchamp) : 117 pour 16267kms pour une moyenne de 139

29 entre 49 et 100

39 entre 100 et 140

20 entre 140 et 170

14 entre 170 et 200

6 entre 200 et 220

7 entre 220 et 300

2 entre 300 et 342

sorties à Longchamp et/ou essentiellement sur les quais : 72 pour 5002kms

et 18001kms en 180 journées de coursier entre 64 et 122k, soit 100/jour en moyenne.

répartition du kilométrage : 44, 8% boulot / 10,7% accompagné / 44,4% solo

ou 44,8% boulot et 55,2% sur route

soit 18001, 4313 et 17846 (manquent les décimales)

parmi les sorties accompagnées :

11 avec Jehanne, 932kms ; 1 avec Karl, 85kms ; 2 avec Dadavid, 225kms ; 1 avec Pat, 155kms ; 1 avec Torkel, 175kms ; 1 avec la Pame, 240kms ; 2 avec Gab, 304kms ; 7 avec Etienne, 931kms ; 5 avec Carole, 659kms

villes traversées : 16x Thoiry dont une fois avant la journée de coursier et une fois après, 3x Vitry-aux-Loges, 14x Auffargis, 2x Magny-en-Vexin, 3x Gisors, 6x Pontoise, 4x Nogent-le-Roi, 2x Mouy, 5x Chartres, 4x Meaux, 2x Pierrefond, 1x Fécamp, 1x Dieppe, 2x Reims, 2x Honfleur

983kms en province, et en comptant entières toutes les sorties qui finissent ou partent hors de Paris (Levallois-Honfleur, Paris-Fécamp) seulement 3480kms effectués hors IDF.

D'après une estimation de 500m de dénivelé pour 100kms de route en moyenne, cela porte l'ensemble du dénivelé à 81000m.

graphique

vous allez me dire qu'il en manque... il en manque.

case départ

voilà, ça se passe de commentaires.
bon j'ai quand envie d'en faire un peu... d'abord je remercie infiniment le ciel pour la belle journée qui m'a été donnée pour en finir, ce matin j'aurais pas parié cher là-dessus... j'en avais presque envie de retourner à l'église ou d'arrêter de fumer! ...non, je déconne, ni l'un ni l'autre.
le hasard de la journée d'hier (sorti avec les Cosmic par grand vent suivi de la pluie) m'a donné l'occasion de ce final dont j'avais envie. 187 alors qu'il me suffisait de 160 mais je n'avais aucune envie de finir sur un feu rouge des boulevards extérieurs, donc j'ai passé le cap des quarante mille sur le plateau de Buc à quarante à l'heure et je l'ai vu! sans me foutre par terre en fixant le compteur! ça faisait un bail que je n'avais pas fait une telle distance et j'avais bel et bien l'impression de finir mon PBP, sauf que personne n'était à l'arrivée, mais le moral était le même: pas traîner au ravito, passer la ligne et c'en est terminé!

diagnostic

à la veille de... je me sens un peu comme à la veille d'un défi, la digestion perturbée par une certaine angoisse. attention, j'ai cent-soixante kilomètres à faire! encore que la motivation me sera effectivement d'un grand secours, vu la forme du moment.
je me sens surtout comme à l'instant de poser le dernier étage d'un immense château de cartes, et comme j'ai fait levé le pied ces derniers jours, j'ai déjà un vilain arrière-goût de culpabilité comme si j'avais planté le final. il me reste pourtant plusieurs jours d'avance devant moi...
et j'anticipe déjà le plaisir de la première sortie que je pourrai faire - ce weekend? - sans regarder le compteur, parce que c'est devenu une vilaine obsession. pas trop d'inquiétude à ce niveau-là, je pense lever le pied et me remettre à courir un peu, notamment pour encourager ma compagne, j'en ai ras-le-bol de la Chevreuse mais je ne me suis pas dégoûté du vélo. je dirai même que ça me démange de pouvoir prendre le temps de monter dans un train pour faire une petite virée dans nos campagnes.
... c'est grave, docteur?

jour de merde

à peu près tranquille en cette sainte journée de consommation, mais il faut vraiment que je range ces roues, impossible de rouler avec quarante kilomètres/ heure de vent.

déjà vu

une fois n'est pas coutume, je ne vous montre pas ce que j'ai fait aujourd'hui puisque c'est la même Chevreuse que d'habitude, mais ce qu'il me reste à parcourir.

j'aurais aimé finir par une moule-frites en bord de mer mais le vent vient de ce côté donc j'irai plutôt au sud demain, la maison familiale coûtera moins cher et si le poisson est remplacé par une odieuse bidoche, on m'a au moins promis des escargots.

mistral gagnant

mistral, y'a pas d'autre mot... le bon jour pour oublier de remplacer la jante de 50mm à l'avant par une roue normale et éviter de se foutre par terre à 1/100è de la fin...
encore la petite du couillon avec l'ami David sur une fin de gastro, pas vaillant.
en plus la dernière ligne droite paraît tellement facile que l'envie manque un peu, je voudrais quand même finir par un baroud d'honneur! pour relever un peu le niveau parce que là c'est la 6è plus mauvaise semaine avec deux jours off à 507kms... et alors? je peux bien boire un café devant la ligne d'arrivée?

et 2000 de test pour les roues Mavic.

on ne perd pas le nord

silence radio je fonctionne au crush, le système pour caler la vitesse sur les bagnoles américaines.
moins de 500 à parcourir, à peine plus d'un centième! oui sauf que ça va pas se faire tout seul, ni avec la gastro que j'ai chopé hier... heureusement la petite journée de boulot tranquille m'a remis le pied à l'étrier après cet ultime journée de repos forcé.
ça a l'air tellement facile comme ça, il y a eu des jours dans l'année où je me sentais la forme de les faire d'une traite, après avoir tellement lutté pour assurer si peu d'avance, j'ai un peu décroché ces derniers jours en roulant comme un fonctionnaire... faudrait quand même pas oublier de les faire.
et surtout je voudrais renouer avec mes sensations, oublier ce qu'il peut se passer autour pour avoir le plaisir d'en finir.

compte à rebours

variantes, variantes... météo clémente avec 10° sans pluie, juste de l'humidité au sol. un peu d'angoisse en voyant une centaine de cyclos sur le chemin du retour à midi, ça sentait l'annonce de pluie pour l'aprem...

au passage les sportifs sont vraiment des connards, vive les cyclos qui sont les seuls à répondre aux saluts. je salue donc spécialement bas les crétins fluos doublement stupides pour s'être fait enfiler une merde de chez Trek, Giant ou Pire-narello, pour se traîner à trente à l'heure sur soixante-dix bornes.

bref, je commence à me dire que mon stock de pâtes me tiendra jusqu'au bout, que ce sont les derniers fruits que j'achète pour cette aventure... et aussi que je suis au bout du rouleau, incapable de faire une grosse sortie.
on change de stratégie: je mets tout d'un coup dans le "compteur à rebours": - 850, c'est parti!

la petite du couillon

une expression de joueurs de tarot qui prend l'option la plus facile pour être certain de "la faire"... mais cherchez bien il y a une petite variante! histoire de me distraire un peu parce que ces petites sorties ne m'excitent plus du tout, mais j'ai vraiment du mal à me lever tôt.
toujours dans l'idée de résoudre au mieux l'équation Parcours = éviter les bagnoles + pas prendre la drache de préférence + trouver l'envie de démarrer quitte à se raconter qu'on va assurer le minimum en tournant sur les quais + rentrer au vent + passer par la boulangerie de saint cyr l'école... les paramètres ne changent pas beaucoup donc forcément la solution est souvent la même. le résultat fait que je ne lis plus la carte pour choisir mon chemin, mais pour en trouver un autre!
l'amusant est que les copains commencent à me demander ce que je fais l'an prochain. à l'heure qu'il est je ne me vois pas du tout continuer ou recommencer même pour améliorer. plutôt me fixer des objectifs en course à pied pour l'hiver; au moins à pied on se fiche du temps qu'il fait. au printemps je reviendrai avec un immense plaisir et les batteries chargées à bloc aux cyclosportives que je n'ai pas pu faire cette année : les BRM de la région, l'Ardéchoise sûr, peut-être la Marmotte, et des tas de sorties sur route mais suffisamment longues pour voir du pays et sans me sentir obligé! je garde un souvenir incomparable aux autres journées des Levallois-Honfleur, la version officielle et la version amicale, l'aller-retour amical à Fécamp, l'AR à Dieppe dans la journée...
enfin n'oublions pas l'essentiel: 39010 au compteur, champagne au frais, 990 à parcourir!

festival

méga kiff aujourd'hui! et ce n'est pas que je me sente jeune pour parler comme ça, je m'y suis repris à trois fois pour partir à 10h30 et encore, grâce à ma douce qui m'a réveillé, mais... quel pied ce soleil.
Carfree n'a pas tout à fait raison dans sa liste des dix "dangers" qui guettent le cycliste, on ne devient pas complètement insensible au froid et aux intempéries...
mais
7. La pratique du vélo peut conduire à d’autres activités. Rouler à vélo encourage la curiosité, l’exploration, et peut même provoquer une dépendance à la volonté de découvrir le monde.
ça oui, mille fois! je ne me lasse pas, encore une fois je suis complètement frustré de n'avoir pas le temps de photographier, de n'avoir pas la mémoire de tous les endroits où je suis passé... c'est un jeu maintenant, un village m'en rappelle un autre mais où était-ce? et oui c'est plus loin, c'est ici, seulement en passant dans l'autre sens il a un tout autre visage. au milieu de ça la mémoire fait son travail d'occultation et les vilaines côtes sont effacées pour ressurgir tout à coup comme à la première fois. j'observe tous ces lieux de vie et imagine quelle a pu être l'histoire de ce lieu, ses mutations. d'ailleurs les japonais n'ont rien inventé avec Toyota City, il suffit de voir les usines de l'Oise en vis-à-vis de leur village d'ouvriers abandonnés ou reconvertis.
bref, c'était ma 107è sortie route aujourd'hui, sans compter la piste de Longchamp. une curiosité comme ça, je ferai plus de statistiques quand j'aurai fini!

chaud!

140 de mieux grâce à un répit de la météo qui a fait des folies - jusqu'à 7° aujourd'hui! malgré un peu de crachin et un ciel douteux. comme d'innombrables jours et une fois de plus, je ne sais toujours pas au retour comment j'ai fait pour envisager l'aller qui me semblait immense, le vent dans la gueule... probablement cette insensée inertie mentale qui continue à me chuchoter par habitude que les deux cents sont toujours à portée de main. certes les jambes peuvent, mais quand on manque de courage à partir de bonne heure, les journées de 8 heures et demie de lumière grisâtre sont très très courtes. et puis ça fait aussi très longtemps déjà que j'en ai marre; non que cela ne me plaise plus ou que la précision du chiffre ne m'intéresse plus car j'ai fait l'essentiel, au contraire. le décompte est de 1720kms et j'y crois dur comme des cuisses mais j'ai de plus en plus l'impression d'être le dernier des mohicans dans un monde de bagnoles. pourtant, que la campagne est belle...

hésitation

grâce à l'abruti consensuel lobotomisé par des incompétents notoires dont le misérable métier est de - prétendre être capable de - relever les données d'un baromètre à l'intention des légumineux sur pattes qui croupissent leurs journées entières dans des bureaux surchauffés avant de faire en sens inverse les cent vingt mètres qui séparent l'entrée du bureau de la bouche de métro, abruti donc qui m'a annoncé hier de la neige pour aujourd'hui, j'avais donc arrondi la journée à 180 et, malgré cette journée de drachasse à tendance neigeuse, j'annonce trente-huit mille et j'hésite entre "nom d'une pute" et "bordel de merde".

trop

tiens, 111 / jour hier, j'avais même pas vu!

joujou

mais... qu'est-ce qu'y a là-dedans? on n'est pas encore le 25 mais c'est un peu comme si!

les roues sont revenues de chez Mavic, donc me voilà pour de bon l'heureux et amusé rouleur de ces Cosmic SLS, à mettre à l'épreuve, et on peut compter sur moi.

de quoi finir en beauté et sur un nuage... pour les roder ce soir je n'avais pas la pression idéale, mais sans être transcendant il faut admettre que ça a une fâcheuse tendance à niveler la moyenne par le haut. juste un petit péché à la relance, pas tellement de prise au vent, même s'il faudra se méfier à la sortie des villages, ou en passant un pont... classique.

un beau joujou pour grand garçon.

flop

voilà, ça y est! une journée radieuse et à 13h je ne suis toujours pas sur la selle. quand on a même la flemme de régler le réveil en se recouchant ça en dit long...
déjà le remords d'avoir gaspillé une journée pareille alors que c'était déjà pas brillant hier, pas envie de foutre le nez dehors, du vent, du cuissard, des bagnoles surtout, pas envie d'y penser, parce que chaque sortie est une équation à résoudre avant de sortir; quel est le vent, où est-ce qu'on m'emmerdera le moins ...
donc bon ça doit pas être si compliqué, quatre tours de quais et c'est réglé, c'est pas grand-chose, c'est une matinée pour Tommy Godwin, c'est pas de la montagne ou de la spéléo, on finit par partir sans savoir et là c'est la tuile, pas d'envie pas de jambes et le vent dans la gueule.
voilà, je l'ai dit, je le sais, ça va mieux.

...

ça va encore mieux après, tellement de remords avec cette superbe lumière, même sur les quais il y avait tant de photos à faire! à la tombée de la nuit la température passe en une demie-heure de sept à quatre, puis 3,3 puis 2 au bois de Boulogne... combien j'ai de doigts?! les mains sont aguerries mais c'est toujours la misère au niveau des pieds, l'humidité s'accumule et me ronge les orteils.
enfin ça fait quand même une semaine proche de mille, c'est honnête.
juste la phobie de la vague de neige, si ça pouvait attendre Janvier!

sunshine

petite variante sur le thème de Thoiry. très beau temps, 5-7 degrés.

tiens, je n'en parle jamais: le compteur annonce 1611h de route cette année.

minuit

H-10 avant la nocturne. il fait 5 degrés humides, c'est beaucoup moins fun que le mois dernier. pourtant en terme de "fun"j'aime constater les manipulations qu'il est possible d'exercer sur soi ; consciemment puisqu'on en est l'auteur.
ayant dormi, j'ai les "idées" du matin, l'appétit aussi. or en hiver, de la nuit d'un réveil matinal à la nuit d'un réveil le soir il y a peu de différence, tout juste quelques bruits dans les appartements voisins.
lorsque je faisais ça le mois dernier, par crainte de me décourager en voyant l'heure, je me forçais à me lever et partir sans l'avoir regardée, donc je n'avais pour en juger que le traffic rencontré dans les rues, et mes sensations quelque peu déboussolées. le réveil musculaire peut être plus dur et plus long, mais en s'aidant de la sorte à lever toutes les barrières cérébrales type "qu'est-ce que je fous là à deux heures treize?" ça peut être très agréable. le chat m'aide aussi beaucoup avec son habitude de commencer à foutre le bordel à minuit.

...

bon,  1,9° dans le bois de Boulogne c'était pas ce que j'appellerais agréable, mais la barre des 37 est passée. et quel silence!
autre expérience déjà rencontrée au PBP et que j'apprécie d'autant, c'est, bien au-delà des paupières lourdes ou des manifestations des cycles du sommeil sous forme de "coup de barre", cette lourde main qui d'un instant à l'autre se pose paternellement sur ma nuque en plein effort, pour me dire "maintenant, tu vas dormir".

giboulée de novembre

juste eu le temps de pointer mon nez sur le plateau de Chateaufort avant de prendre une première averse, la deuxième à Versailles... bon c'est toujours ça de pris. les soixante-huit bornes après le boulot, pas les averses! j'avais déjà mangé avant de partir, mais j'ai eu le temps de rêver au grand bol de potage potiron-chataîgne que je suis en train de déguster.
je me demande parfois si c'est la satisfaction d'avancer dans ces moments-là, mais je crois qu'elle vient simplement du fait de vivre pleinement. idem si je remonte de ma cave à 23h avec un travail fini, ou si j'ai aidé l'oncle a rentrer-démâter le bateau... mériter sa bière est tellement plus riche que de pantoufler à la maison. et pantoufler à la maison est tellement plus agréable quand on ne le fait jamais!
ceci dit je m'y prends encore assez mal, puisque pas une seule fois de l'année je n'ai vraiment décidé de me lever tard ou de me reposer; chaque fois que je l'ai fait c'était à contre-coeur et donc sans le savourer, alors que c'est le meilleur, se coucher en se disant comme un vendredi soir que l'on peut dormir sans contrainte.
bref, je prévois de prendre au moins cinq cents d'avance pour finir à la Sainte Coca-Cola, sauf incident. j'ai pris une semaine de congés entre les fêtes, soit pour assurer le kilométrage, soit pour faire un break. ...ou pour rouler!?

routine

splendide journée... qu'une nuit agitée et un grand besoin de sommeil m'ont empêché de savourer pleinement.

...et une petite nocturne sur les quais pour essayer enfin la roue carbone ; elle ne bouge pas, mais je dois reprendre le moyeu qui pourrait mieux tourner pour un Durace... je serais déçu si je l'avais achetée plein pot, à priori je vois plus de différence entre un très bon moyeu et un moyeu moyen qu'entre une roue basse et une roue haute.
il faut voir aussi que faire un test dans un état second après deux heures de sommeil ne mène pas loin, je le sentirai mieux dans une meilleure forme.

avec ça j'ai enfin la garantie d'achever les 36500 demain, donc trois petits milliers pour le dernier mois, que je vais m'empresser d'attaquer. au début de cette année c'était encore un record pour moi, cette fois je n'ai pas le choix et j'espère que la météo sera clémente ce mois-ci...
et encore une fois après deux semaines passées le mouchoir à la main, la tête en vrac, à m'en vouloir de ne pas mieux profiter de douces températures, je constate à nouveau l'immense bénéfice d'un petit coup de pied au cul, avec la satisfaction de voir les chiffres changer, au lieu d'attendre indéfiniment une amélioration des sensations au fil de sorties décevantes... c'est dans la tête!!!

pampa!

grosse fatigue... mais140 aujourd'hui pour rattraper un peu la casse.


et il va être temps d'aller faire joujou avec ça! ...si ça tient.

consolation

bon, apparemment la troisième dizaine du mois n'est pas le bon moment pour rouler, sale drache toute la journée... en plus de devoir ramener les Cosmic sans les avoir essayées... donc justement!

le même jour je reçois les rayons qui me manquaient pour cette petite expérience : une jante de Cosmic avant donc 16 trous achetée sur le bon coin, à monter sur un moyeu de 32 avec 24 rayons, tout simplement.
deux heures de brainstorming, un foret de 2, un foret de 5, et la jante passe en 24 trous façon Campa, 3x8, 16 à droite, 8 à gauche.

des oeillets récupérés sur une OpenPro, un moyeu Durace regraissé après 20000 de coursier, seulement 8 rayons achetés pour le radial à gauche, les 16 du montage OpenPro d'origine à droite parce que sous le carbone la jante alu fait la même taille...

après ça "quinconcisation" du perçage de la flasque en carbone ; je viens d'avoir l'occasion de voir de près le modèle actuel chez Mavic, leurs trous sont énormes puisque la flasque n'a aucune incidence mécanique, donc pas de souci à se faire à ce niveau-là, d'ailleurs le trou de valve est encore plus gros.




... et voilà.

bienvenue les comiques!

ouiiiii.........
noooooooon......
je dois les renvoyer pour un problème technique. merci quand même Mavic, vivement qu'elles reviennent!

pis je m'en fous, 36000 passés ça veut dire moins de 4000 restant, pas plus de 3 pour le mois de décembre... c'est pas le moment de sabrer le champagne, mais ça rassure.

témérité

je.. enfin j'aurais dû travailler dix minutes après... petite erreur. c'est la première fois que je le démonte entièrement, et pour qui n'en veut, on peut remonter le ressort à l'envers donc en faire un tendeur de chaîne.

vélorution!

révolution dans le monde du cyclisme, après le pédalier sur le vélo "de route" j'ai monté un cintre compact sur mon vélo quotidien! après moultes hésitations et un modèle "out of stock" remplacé par un choix précipité je m'en sors bien, bien que premier prix il est beaucoup mieux dessiné que le 3T Ergo que j'ai failli prendre, réellement confortable sans casser la ligne, adopté!
{au passage j'ai trouvé un moyen tout simple pour régler les leviers sur le cintre sans faire l'équilibriste avec un niveau à bulles: il suffit de coller une planche en travers bien en appui sur le cintre, qui dépasse jusqu'aux "cocottes", si la planche touche bien les deux c'est qu'elles sont à la même hauteur! basta.}
là-dessus au milieu d'une journée de 122K de boulot, une fois n'est pas coutume, coup de fil de Mavic, bonjour, est-ce que vous voulez des roues profilées? il y a les nouveaux pneus Mavic d'hiver dessus mais vous pouvez mettre les vôtres, voilà, on vous les envoie, faut les user.
bon... d'accord, alors.

beauce

si c'est pas le bonheur, ça y ressemble. réédition du weekend en famille dans le Loiret, avec la traversée du Gatinais à l'aller et le retour par la forêt d'Orléans... puis la Beauce... vent de face, sous la pluie.
80 bornes m'ont suffi, j'avais pris un peu d'avance la veille, je me suis propulsé dans un train.

cette route, qui remonte tout droit d'Orléans vers Etampes, je l'ai prise cinq ou six fois en dix ans, je pense que entre celle-là et les routes défoncées de Champagne il y a de quoi chopper le mental de Bernard Hinault. il suffirait de peu pour que ce soit le paradis du CLM, le faux-plat ou le vent dans le bon sens, peut-être, mais dans ce sens avec la flotte en prime c'est... une expérience.

tristan bernard :

ne compter que sur soi-même, et encore, pas beaucoup.

tiens

Il y a plus de courage que de talent dans la plupart des réussites.

Felix Leclerc

stratégies

mise à jour avec Le mois, pour la beauté des formes.
attention à ne pas ramollir, j'angoisse un peu de savoir ce qui va me tomber sur le cornet... dix jours de neige et c'est mort. les gamelles, portières de voiture et blessure sont à éviter plus que jamais.
il faut que je me cale des séances nocturnes pour prendre de l'avance, car les journées sont déjà trop courtes pour faire de longues sorties sur mon temps libre. hors de question aussi de prendre le risque de me contenter de la moyenne comme un fonctionnaire... comme je l'ai déjà dit ça me fatigue plus que tout, peut-être parce qu'en vivant "normalement" je ne prends pas assez de repos, ou plutôt parce qu'en ne faisant rien d'exceptionnel la motivation s'élime toute seule.
me voilà donc dans le vif du sujet, les compteurs à zéro puisque je suis à jour, juste ce dernier huitième à descendre, déjà beaucoup de remords de ne pas avoir profité à fond de chaque soirée chaude de l'été pour mettre les bouchées triples... mais je regarde la fin comme une ligne droite et je vais me remotiver en faisant un effort puisque je dois l'avouer, mon seul vrai carburant c'est la fierté.
et pour me rassurer je me rappelle que l'an dernier on a eu le même coup de froid au même moment du mois de novembre, mais le 23 je m'élançais dans la nuit pour descendre à Châlons, et je roulais tellement au mois de décembre que je me suis obligé à me reposer pour commencer ce défi en forme, alors...

still

toujours... toujours l'angine, toujours 115 par jour depuis le début de la semaine.
mais quand même 21000 de parcourus sur le vélo taff et la barre des 35000 franchie.

pas de nouvelle, bonne nouvelle

là c'est le mode radar, 110 par jour et basta. je réattaquerai après, sauf que en fonctionnant comme ça, j'ai l'impression que le mode pépère me fatigue plus qu'autre chose... là-dessus une angine qui se pointe, le truc qui ne m'arrive jamais. donc un peu de mal à assurer le minimum ce week-end, je n'ai qu'une petite journée d'avance mais je n'ai rien lâché.
...et 5000 pour le petit jaune monté début octobre.

coup de barre

ou coup de pompe, quoiqu'il en soit une histoire de cycliste... l'occasion de vous faire visiter la chambre...

un chiffre quand même : le kilométrage solo devient majoritaire avec 44%, 43 pour le boulot et les 13 autres en groupe.

"on se retrouve après une page de pub"

une publicité vieille d'un siècle rencontrée par hasard et pourtant de circonstance...

over and over and over

150 pour profiter encore de ce petit soleil et prévenir les aléas de la semaine...
difficile de jongler entre les averses, d'ailleurs j'ai quand même pris la sauce depuis Versailles, et même ténue, même si peu de temps, par cette température ça passe la confiance au mec qui garderait depuis l'été une certaine insouciance à se laisser surprendre!
une petite nouveauté dans le programme: pour aller faire des bornes tranquille sans partir à perpète et avaler trois fois le dénivelé du Kilimanjaro dans la journée, je me suis fait un petit circuit sur des routes propres et peu fréquentées, à quelque distance de la gare de Rambouillet pour le jour où j'aurai un coup de bambou. ça n'amuserait probablement que moi mais j'y trouve presque la sécurité de Longchamp, encore moins de dénivelé, un plaisir sans comparaison, une motivation bien supérieure à chronométrer le tour, et même un meilleur revêtement.

la citation du jour est de Sénèque : "ce n'est pas parce que les choses nous semblent inaccessibles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles nous semblent inaccessibles".

relax

une petite aujourd'hui pour assurer le minimum, et encore même avec le soleil ça m'a paru long.
m'enfin, 34000.

j'admets par la force des choses que je me suis trompé moi-même en imaginant ce projet, et je pardonne toutes les réflexions saugrenues que l'on a pu me faire... dans le meilleur des cas: "ah bon, tu évites les côtes, mais ça te fait pas chier de rouler à plat?" - si si, justement j'ai désormais l'intention de remplacer ma centaine quotidienne par cent kilomètres d'ascension.
j'en arrive à l'évidence que les kilomètres de coursier mis à part, j'ai un choix assez restreint entre le peu de "portes" praticables dans Paris avec un minimum de vingt-cinq kilomètres de banlieue pour sortir, avec toujours ce vent de sud-ouest qui me pousse vers la Chevreuse pour rentrer facile, et les quais de Seine ou les distances défilent facilement, mais impraticables de 5 à 10 et de 16 à 23h, vraiment calmes en pleine nuit seulement, ou les circuits à vélo soporifiques des bois de Boulogne et Vincennes, ayant surtout l'avantage d'être sécurisés.

110

bon. ça y est, après une autre journée pluvieuse hier où je me suis contenté de sauver la casse, 33880 précisément en 308 jours m'amènent enfin à 110 de moyenne, légèrement donc au-dessus du nécessaire.
maintenant il va falloir le tenir et en mettre de côté, et ça ne sera pas forcément le plus facile parce que j'ai envie de me relâcher, et il est déjà plus difficile de faire de longues distances.
j'ai mis en place un décompte de la moyenne nécessaire à assurer, en espérant n'avoir plus que mes 90k de boulot à assurer sur la fin, et je me suis aperçu que mon compteur peut faire un compte à rebours kilométrique, très pratique et motivant pour mener à bien le minimum nécessaire chaque jour.

philo

qui sait encore admirer, s'étonner, rendre grâces, en un mot: vivre?
ce n'est peut-être pas si facile, après tout, dans un monde qui renie les joies de la contemplation et le sacrement du silence et qui veut, d'abord, le bruit, la vitesse, les quotidiennes excitations de l'artifice, et les promesses - bien fugaces - du poison sous toutes ses formes, liquides ou non...
T. Monod

so close, no matter how far

quelques jours de relâchement après cette semaine de 1390 pour terminer un mois à 4460, qui me place enfin en légère avance sur le timing. il me reste tout juste 37k de retard, soit 147 à faire demain pour atteindre la barre psychologique des 110/jour, puis à prendre le plus d'avance possible pour me tenir au-dessus de ce seuil malgré tous les écueils possibles.
j'ai l'impression d'être arrivé mais ce n'est donc pas encore tout à fait le cas... avec une moyenne de 3346k sur les dix premiers mois je peux tout de même me féliciter d'avoir pris suffisamment d'avance sur mon premier objectif de 100/jour pour m'arrêter fin novembre.
je parviens heureusement à me motiver encore par le jeu des chiffres et la curiosité insatiable de découvrir d'autres routes à travers d'autres paysages.

i can get no...

Pierrefonds, 2è édition. d'est en ouest pour cette fois, je crois que ça vaut beaucoup mieux.
quelques routes à éviter dans l'Oise, couvertes avec du gros grain qui fait vibrer tout le bonhomme, surtout avec les ksyrium bien dures qui tabassent, c'est proche du supplice.
météo plus clémente qu'hier, aussi froid à 10° max mais bien sec... d'ailleurs croisé une vingtaine de cyclos.
me voilà donc à 100 petits kilomètres de retard sur le timing, une bouchée de pain dont je ne me contenterai pas car j'ai peur des mauvais jours qui approchent. 33000 dépassés aujourd'hui, un record de semaine à 1390 que je ne me suis pas amusé à porter à 200 de moyenne par jour... et un record du mois déjà dépassé, on verra ça mercredi soir.
par contre je me suis amusé à calculer à la pause café : environ 16 500 000 tours de roue effectués jusqu'à présent sur un total de 20, soit environ sept millions de tours de pédalier avec mon braquet moyen...
beaucoup de satisfaction avec ce petit cadre Neuron qui est sans doute celui que j'aurais "étrenné" le plus violemment avec plus de 3400kms le premier mois... je suis proche de la ferme conviction que le couple cadre confortable et roues rigides est la meilleure association possible.
d'ailleurs je me sens très bien ce soir, quelques tensions dans les cervicales mais aucune douleur, je dirais même en forme si ce n'est une légère baisse de régime qui bien évidemment se ressent surtout dans les côtes, les grosses relances ou passages de faux-plats en force.

bonjour l'hiver!

une fois n'est pas coutume, j'ai été plus vite que prévu : plus que 200 de retard, 33000 demain donc restent 7K.

je suis rincé mais motivé par les chiffres, demain aussi le record de la semaine à 1200 qui saute aussi à partir de 70k, suivi du record du mois à 4000.

plusieurs départements traversés, les Yvelines, les routes atroces de l'Oise, l'Eure et un petit passage dans la Normandie du plus grand rouleur de tous les temps, pour une dure et curieuse journée commencée par 4° qui devinrent 2 dans les campagnes, avant que le soleil ne chauffe un peu jusqu'à you-hou! 10,7° avant que le crachin glacé ne me surprenne à Mantes-la-Jolie m'obligeant à rouler à bloc jusqu'à la maison pour ne pas refroidir.

décidément je me félicite chaque jour d'avoir adopté ce petit rétroviseur depuis les vacances ; j'ai dû en essayer plusieurs modèles, ce Zefal n'est pas parfait non plus et je reconnais que ça casse l'esthétique du vélo quand on le regarde, mais il est fait pour qu'on soit dessus et à ce moment là on ne le voit plus! comme ces bons vieux cale-pieds, ou ces maudits garde-boue!
je ne dirais pas qu'il m'a sauvé la vie mais pas loin. c'est surtout le meilleur moyen d'éviter le stress en voyant ce qui arrive, sans se demander à chaque fois si on va y passer, quand on se fie à l'oreille ; c'est aussi plus réglo avec les autres d'être capable de lever le pied parfois au bon moment quand la route se resserre, et ça permet de rouler sereinement au milieu quand les côtés sont mauvais. quand aux rond-points, aux "tourne-à-gauche" sur les grands routes, ça change tout. celui-là coûte trois ronds et pèse dix grammes... je ne saurais donner de meilleur conseil à mes confrères cyclos.

a la petite semaine

voilà le programme d'une petite semaine de temps plus ou moins beau choisie pour prendre les choses en mains et faire mille bornes en cinq jours dont quatre travaillés.
c'est pas le bout du monde, le problème est qu'en soirée on ne peut rouler nulle part en région parisienne quand on n'aime pas Longchamp, donc il faut faire un choix.
évidemment il s'en suit quelques perturbations gastriques, mardi soir impossible de digérer, car l'estomac fatigue aussi ; il faut vraiment avoir envie d'entendre le réveil et malgré un temps de sommeil supérieur à mon habitude, j'étais vraiment pas frais jeudi matin, je n'ai fait que soixante. mais encore une fois on apprend beaucoup en faisant ce genre d'expérience: dans la journée je me sentais très bien, soleil aidant, et même prêt à partir en pampa le soir, j'ai du me retenir pour privilégier une sortie nocturne plus rentable en kilomètres.
et ça paye : j'ai mes 109 de moyenne, plus que 270 de retard, avance de 2700 pour les 100 donc pour cet objectif je pourrais m'arrêter de rouler au 3 décembre.

éxécution

je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager
quelques instants de silence et de grand pied... 111k cette nuit à 30,4 de moyenne en me rappelant précisément le moment où le vent s'est levé du nord...
j'aurais mille bornes en cinq jours ce soir, et mes 109 de moyenne/jour sur l'année. la moyenne précise des 40000 sur 366 jours étant de 109,29 c'est un grand soulagement.
je vais bosser dans un quart d'heure et je suis rompu, j'attaque ma pizza du petit déjeuner.

nouveau planning

matinale de 86K et un Ribeirou aux figues pour agrémenter ma journée de coursier. en fait c'est le seul taff dans lequel on peut prendre le petit déj au boulot sans avoir un collègue sur le dos. y'a que les bagnoles que ça énerve de me voir passer avec   mon pain aux raisins.
ce matin j'ai pas entendu le réveil à minuit et dormi jusqu'à 4h, donc je n'ai pas vraiment eu le temps de profiter des quais comme hier : j'ai pu enchaîner mes quatre tours de vingt-cinq de une heure à 4h30, tranquille comme Robinson. je crois que ça ne m'était jamais arrivé de rouler en région parisienne sans voir une voiture pendant parfois vingt minutes d'affilée... le rêve est là, au creux de la nuit.
du coup je passe à 108 de moyenne jour, plus que 600 de retard et je compte pas en rester là. si le temps ne vient pas à nouveau briser mes plans et si je tiens le coup, je serai à jour à la fin du mois.

où tu voudras quand tu voudras

 L'ETE INDIEN! absolument dingue, un beau soleil et 24° comme une consolation du ciel pour ces deux semaines de merde; deux cent bornes pour honorer ça. sauf que j'ai réussi à oublier d'un coup d'un seul : le sucre pour refaire le bidon, le téléphone, l'ipod, la clé pour les roues Mavic, le porte-monnaie ...et la carte!
donc évidemment jusqu'à Thoiry, Septeuil, ça allait, je suis passé par Mantes et Gasny, mais je me suis un peu paumé entre Magny en Vexin et Chars... j'ai fini par atterrir à Meulan, rejoindre Pontoise et rentrer par Mery sur Oise.



trop forte la rue microscopique à Magny en Vexin, moins large que la rue du Chat qui pêche à Paname.

retrouvailles

et ben voilà! ...une petite chevreuse, j'ai l'impression que ça fait un siècle.
à peine un peu de soleil, juste assez de gouttes pour voir un arc-en-ciel, on demande pas grand-chose.
j'étais chaud bouillant pour partir de bonne heure, mais voyant la pluie continuer à 4h, redoubler à sept, j'ai décidé d'en profiter pour cuver mon manque de sommeil... résultat réveillé à midi, je ne suis parti qu'à quinze pour cent-vingt tout petits kilomètres pour tester les ksyrium; pas envie de tenter le diable et surtout envie de rentrer au sec, histoire de se rappeler comment c'est.